Aujourd’hui, alors que la tempête faisait rage, l’ambiance était pesante, c’était un de ces jours où chacun se réfugie chez soit en attendant que les éléments se calment. Pourtant aujourd’hui tout semblait différent, le vent était terrifiant, bien trop puissant, il paraissait vouloir engloutir les falaises. Les animaux s’étaient mis à paniquer bien avant que la tempête ne débute. Les villageois, alertés par ce comportement, se mirent en fuite presque aussi tôt, emmenant uniquement ce qui leur était le plus précieux, de la nourriture et leurs outils. Ils étaient partis en toute hâte se réfugier à l’intérieure des terres, se déplaçant malgré les torrents de sable et d’eau de mer qui déferlaient sur ce mince bout de terre.
Contre toute attente, tout le monde n’avait pas fuit. Dans l’une des maisons, en bordure de falaise, il restait encore trois personnes à l’abri : deux femmes et un homme, les cris de l’une d’elle surpassaient presque le bruit du vent qui se chargeait de faire trembler la maison dans un vacarme assourdissant
-Allez-y ! Continuez à pousser vous y êtes presque madame ! Criait la femme qui se tenait debout. A ces côtés, se tenait un homme d’une trentaine d’années, il serait la main de sa femme sur le point d’accoucher. Il la regardait sa bien aimée, allongée, le ventre rebondit, jusqu’à ce que l’angoisse s’empare de lui. Le vent venait de faire exploser toutes les fenêtres de l’étage ! Il regarda dans tous les sens, et comprit que tout se déchainait autours de lui, le vent, la maison, sa femme qui souffrait. Le vent le surprit de nouveau, le sortant de sa rêverie, il s’engouffrait dans la pièce en produisant de violents sifflements, le vent plus puissant qu’il ne l’avait encore été bouscula tous les murs et l’homme saisit de panique se précipita alors hors de la maison, laissant derrière lui les deux femmes… sa femme, son enfant…
La femme enceinte qui commençait à faiblir, ne réalisait pas vraiment ce qui se passait autour d’elle lorsqu’une voix la rappela à l’ordre :
-Continuez ! Nous partirons tout de suite après, je vous le promets madame !
Dans un effort impossible, le dernier qu’elle pouvait faire, elle réussit à libérer le petit être qu’elle avait vu grandir dans son corps.
La sage femme emmaillota l’enfant dans une petite couverture puis l’allongea dans son landau. Elle se retourna vers la nouvelle maman, mais à peine avait-elle lâché l’enfant et tourné les talons que tout fût englouti par le vent, il ne restait plus rien autour du landau.
L’enfant pleur, hurle mais son cris se perd dans le rugissement de la tempête, c’est une fille. Le vent lui tourne autours, détruisant tout, tout sauf le landau qu’il semble protéger. Soudain, l’orage frappe avec violence dans cet œil sans atteindre le berceau, il frappe ainsi tout autour, noircissant le sol sans faire le moindre mal au bébé qui continue de pleurer. Le vent forme maintenant un mur impénétrable, gris et sombre, simplement éclairé par le tonnerre.
Puis une ombre s’avance dans le gris du mur que forme le vent, elle n’est pas immense, non, à peine plus grande qu’un humain. A mesure qu’elle approche elle s’assombrit puis finalement elle perse le mur comme une bulle qui éclate à la surface de l’eau.
Un homme apparaît, grand, vieux, habillé de vert émeraude et d’argent, un bâton aussi grand que lui a la main droite. Il se penche par dessus le landau puis regarde en l’air vers la lucarne du vent, un éclair éclate, passant de l’un des murs a celui d’en face, le signe apparaît, il est immense et l’homme le comprend tout de suite, il sait ce qu’il a faire
L’homme tend son bras gauche dans le landau, a peine a t-il effleuré la peau du nouveau né que tout s’arête. Le vent cesse, les débris tombent lentement pendant que l’orage disparaît.
L’homme tient le bébé au creux de son bras, une petite fille aux yeux d’un bleu profond qui l’observe en silence, intriguée.
Dans un mouvement l’homme fait disparaître le landau puis, tout en dirigeant son regard vers l’horizon de la mer au dessus de laquelle un soleil de printemps brille il prononce quelques paroles qu’il a apprises il y a bien longtemps sans le savoir, pendant qu’il recherchait le pouvoir par la sagesse
-A présent enfant, je te protégerai jusqu’à ce que tu ais acquis l’âge d’accomplir ta tâche, je t’apprendrais tout ce que tu dois savoir, je t’apprendrais ton nom Énée, fille de la force et de l’esprit, je le ferais car toi seule compte en se monde, toi seule doit réellement vivre car toi seule peut désormais contrôler le destin de notre monde, même si tu n’en sais encore rien.
L’homme se retourna vers ce qui fût avant un village, il ne restait plus rien, le sol n’avait plus un pouce d’herbe, il était nu, il n’y avait aucun corps et personne ne semblait revenir pour chercher des survivants, aussi loin que portait la vue il ne restait rien qu’un sol labouré par la tempête.
L’homme se mit en marche, tenant l’enfant de son bras gauche et s’aidant de son bâton de sa main droite. Son regard gris d’argent tourné vers le regard bleu profond que l’enfant lui fait.
Savait-elle ce qu’elle avait à faire ? Savait-elle qui était l’homme qui la tenait dans ses bras ? elle le saurait bien assez tôt
hrp: voila , c'est l'unique chapitre que je posterai de cette histoire ^^
c'est juste pour avoir un avis sur cette histoire ,évidement je vous prierez de ne pas flooder la dessus , juste donner votre avis
et cette histoire n'a aucun lien avec rappelz vu que je l'ai commencé bien avant ^^
merci
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