Découverte et déillusions

Histoires et aventures role-play (Rappelz, Allods, Aion ou autre jeu)

Découverte et déillusions

Messagepar rouletabille » Mer 4 Fév 2009 10:04

[Hors RP] Je me lance et poste mon tout premier texte RP travaillé sur un autre forum.
Il s'agit donc de la version complete du Livre 1. Le suivant verra peut être le jour mais plus tard.
Soyez donc indulgent :lol: [/Hors RP]


Livre 1 : La découverte


Chapitre 1 : La genèse.
D'aussi loin que je puisse me souvenir, aucunes images de mon enfance ne ressort. La première image que je peux décrire est celle d'une forêt sombre et lugubre dans laquelle je venais de me réveiller. J’étais là tout juste habillé à tourner en rond en train de me demander où je pouvais aller.
Le temps de la surprise passé, je devais bien revenir à la réalité et chercher de quoi me nourrir. Seule la faim a pu me pousser à attaquer ces lions sans armes. Je découvris là une force que je ne soupçonnais pas. C’est alors qu’Arocel fit son apparition devant moi. Qui est-il ? Aucune idée mais il me guida dans cette forêt et surtout, oh grand merci, me proposa une arme afin de pouvoir me défendre dans ce monde sombre où semblait ne régner qu’une seule règle : Tuer ou être tuer. Comment faire pour tenir ici ?
Le temps passa et Arocel avait fait son travaille. J’avais appris à me battre, à comprendre que j’avais une force en moi, qu’il me fallait m'entraîner et que pour cela je devais partir voyager au travers de ce monde inconnu que, je le sais maintenant, nous appelons l’ile des apprentis. Ce n’est qu’après des jours de marches et d’errances, ainsi qu’après quelques autres rencontres avec des personnages insolites, que je découvris un lieu insoupçonnable. Un lieu plein de vie et de calme ou j’étais certain d’être en sécurité. Un camp où d’autre comme moi semblaient chercher leur but sur ces terres inhospitalières. Gildas fût sans doute mon meilleur ami. Il sembla me prendre sous son aile et prendre le temps de me faire découvrir et visiter le camp et ses habitués. Avec le temps je finie par comprendre que chacun avait besoin d’aide. Pourquoi moi ? Cette question restera sans doute à jamais sans réponse. Mais je leurs devais bien cette aide tant ils m’avaient tous aider aussi. En effet grâce à eux je pus me protéger, trouver une arme plus puissante mais surtout m’entrainer à combattre sans relâche.
De ces nombreux combats, j’apprenais les stratégies, mais surtout je gagnais en force. Mon premier couteau (offert par Arocel) ne pouvait suffire à utiliser cette force et je pris donc une bonne et grande épée. Pourtant quelque chose semblait se transformer en moi. Une chose à la fois bizarre, curieuse et inquiétante. Une chose que je ne parvenais pas à comprendre. Durant certain de mes combats, j’arrivais à blesser les montres sans les toucher. J’eu beau essayer de reproduire à ma demande ces phénomène rien n’y faisait. Ce fut l’époque des doutes. Que m’arrivait-il ?

Pour survivre, je me devais d’ignorer ces doutes et continuer. Les temps passant je prenais de l’assurance pour m’éloigner du camp. Ceci me permis de découvrir des contrées presque idéliques. Des forêts, des plages où ils faisaient bons de poser pour se reposer. Au cours d’une de ces journées de découverte, un drôle d’évènement se produisit. Un animal, une tortue, se pris d’amitié pour moi. Elle se mit à me suivre dans mes déplacements puis après quelque temps à combattre à mes cotés.
Je commençais aussi à comprendre ce monde et à faire des rencontres avec d’autres combattants. Ces rencontres restaient futiles mais étaient bien utiles pour éviter des combats aux issues aléatoires. J’apprenais surtout à éviter tout combat trop long avec ces montres toujours plus puissants et dangereux et peu à peu mes doutes se transformaient en espoir. Je commençais à pouvoir exécuter à la demande ce que j’appelais maintenant des sorts. N’avais-je pas une puissance insoupçonnée en moi ? Si tel est le cas, comment la maîtriser mais surtout suffira-t-elle un jour pour me battre ?
Un jour, je fis la rencontre de Tristan. Ce pauvre homme blessé à jamais, donna un sens à ma vie. Grâce à lui je compris que notre monde avais subit un séisme et que maintenant nous devions à jamais combattre ces monstres sans relâche pour que notre monde puisse subsister. Chose effrayante pour moi, je compris aussi que cette ile avait été construite de toute pièce afin de permettre au jeune, comme moi, d’apprendre l’art du combat. Qu’allait-il donc m’attendre plus tard ?
C’est avec angoisse que j’appris la nouvelle. Je devais maintenant quitter l’ile afin d’aider mes congénères à repousser l’emprise des monstres sur notre monde….. Moi, livrer ces combats ultimes alors même que je commence à peine à appréhender mon pouvoir et que chacun de mes combats est une lutte acharnée pour ne pas mourir. Pourrais-je un jour résister aux assauts des montres sans devoir fuir ? C’est sur cette question qu’il me sembla m’endormir et me réveiller peu de temps après dans un « nouveau monde ».


Chapitre 2 : Un nouveau monde.

Me voici donc dans cette ville que l’on nomme Katan. Elle me paraît démesurée et, au grande surprise, surpeuplé. Comment n’arrive-t-on pas à éradiquer les monstres avec tant de personnes ? Ils doivent réellement être surpuissants. Faisant le tour de mon nouveau point de chute, j’en découvre les gérants et ce qu’il m’attend. Rien ne sert de partir à l’aventure. La guerre semble en effet être organisée et il faut répondre aux demandes d’interventions multiples.
Je décide donc de répondre à ces missions mais avant de quitter la ville, je sors une fois de plus mon livre de sort reçu sur l’ile des apprentis par Daneb. Ces écritures me semblent tellement incompréhensibles. Aurais-je vraiment besoin de ce livre dans le futur ? Finalement, équipée d’une bonne épée et d’un solide bouclier mais aussi toujours accompagnée de ma fidèle tortue, je m’avance sur le chemin menant aux portes de la ville. Je me dois d’accepter ma destinée et combattre sans relâche les monstres pour notre survie à tous.
Voilà, terrifiée et tremblante, je découvre les premiers abords de Katan. Depuis quelque temps j’ai appris à me méfier des monstres et à les contourner lors de mes déplacements. Mais là, où cette stratégie était facile à mettre en place sur l’ile, il devient ici très vite impossible de tous les éviter. Je dois donc faire front. Sans réfléchir je me campe sur mes 2 jambes et fait un signe discret à ma tortue pour lui signifier que le moment est venu. Je crois percevoir comme un acquiescement de sa part juste avant qu’elle prenne un monstre pour cible et lui fonce dessus. Je cours vers elle pour l’aider et engage le combat. Les coups semblent partir de tous les coins. Mon épée vole, tranche alors que mon bouclier s’interpose. Malheureusement, comme déjà pressenti, je sens mes forces partir trop vite. Il ne m’est pas possible de combattre comme cela sur la durée. Une fois le premier monstre tombé, il me faut reculer et vite trouver au fond de mon sac une de ces potions permettant de me redonner de la force. Me voici repartie au combat, et heureusement pour moi, une de ces « bizarreries » se produit. Je libère comme une boule de feu qui permet de tuer le monstre auparavant bien entamé. Usée et ne tenant presque plus debout, je retourne vers la ville pour prendre de repos et méditer…
Voilà, ce fut mon premier combat dans ce nouveau monde et il me prouve, si nécessaire, que ma force et ma résistance sont loin d’être suffisante pour survivre facilement ici.
    Comment vais-je pouvoir remplir les missions qui ne sont données dans ces conditions ?
    Suis-je dans le vrai en utilisant cette épée ?
    Et ce livre de Daneb, que vais-je en faire ?
Que de questions sans réponse……


Chapitre 3 : Le livre de Daneb

Cela fait quelque temps que je suis arrivée sur Katan. J’en connais maintenant le moindre recoin, mais surtout les gérants et tout ce qu’ils peuvent m’apporter pour me facilité mes combats. Celui que je visite le plus souvent et sans doute Lupis. J’y trouve de quoi décupler ma force pour les combats et je me dois d’avoir constamment ces potions sur moi dès que je quitte la ville.
Mais le fait le plus extraordinaire en cette période me concerne directement. Lors de chacun de mes repos, je me plonge dans le livre de Daned afin de le décrypter. Je n’avance pas vite mais j’en ai maintenant compris l’usage sans vraiment en comprendre toue la portée. Les premières pages sont complètement compréhensibles et elles ont changées ma manière de combattre. Ce livre semble être un recueil de formule magique et grâce à cela j’arrive à encore gagner en attaque même si pour cela j’ai dû laisser de coté mon épée pour reprendre un couteau. Mais le plus important est sans doute que je commence à contrôle ces boules de feu que je lance. J’arrive maintenant à les lancer à volonté et j’avoue que cela m’ai bien utile lors de mes combats. Ma stratégie à changer. Là où je fonçais dans les groupes de monstres pour devoir reculer faute de force, j’arrive grâce à ces boules à les attirer un par un jusqu’à moi. Mes combats sont beaucoup moins éreintants et risqués. Je peux donc m’éloigner encore plus de la ville.
C’est au cours d’une mission dans le sud-est de Katan que j’ai réellement compris toute la puissance de ce livre. J’étais en train de combattre quelques morts-vivants dont il ne restait que les os lorsque que je vis deux aventuriers jouer un étrange ballai. Intrigué je pris le temps de m’assoir pour le regarder. Aucun des 2 ne possédait d’arme ou de bouclier. Ils n’avaient qu’un grand bâton pour se battre. Mais ce bâton semblait si puissant que jamais les montres n’arrivaient à les approcher. En y regardant de plus prêt, il sortait de ces bâtons d’immenses boules de feu et des éclairs. Et ceci à un rythme insoupçonnable. Chose bizarre, ces 2 aventuriers ne semblaient pas pressés d’en finir. Régulièrement je les voyais faire un pause, assis 2 voir 3 minutes sur l’herbe sans se soucier de leur environnement.
Pris par la curiosité, je m’approchais d’eux afin d’en savoir plus et de comprendre comment, sans couteau ou épée, ils pouvaient combattre aussi efficacement. Ce fût la révélation. Durant des heures, ils m’ont expliqué qu’ils étaient des magiciens et que la puissance des sorts est décuplée par ces bâtons magiques. Nous avons aussi très largement parcouru le livre de Daneb. M’aidant à décrypter les écritures, je compris que j’étais aussi un magicien et par cela je devais abandonner mes armes pour utiliser comme eux un bâton magique. Puis se fut comme une séance d’entrainement. Pour chaque page du livre, ils m’expliquaient comment se servir du sort. La difficulté ou le risque de l’utilisé. Je compris grâce à cela que les nombreuses pauses qu’ils faisaient auparavant étaient liées à la fatigue qu’engendre l’exécution des sorts.
Avant de les quitter, décidée à trouver ce fameux bâton magique en ville, ils prirent les temps de me donner une dernière information. La clé de décryptage du livre de Daneb. Voilà, ce fut une de ces rencontres que l’on ne peut oubliée dans sa vie. Celle qui change radicalement votre vision du monde.
Depuis ce temps, je sais que je suis une magicienne. Et je porte fièrement dans mes 2 mains, ce bâton magique grâce à qui je terrasse les monstres. Plus jamais vous ne me verrez avec autre chose pour combattre et je fais le serment de lire, relire, tous les jours ce livre offert par Daneb afin de gagner en agilité, vitesse et puissance.


Chapitre 4 : La première amitié

J’ai l’impression de profiter d’une nouvelle vie depuis cette rencontre. Je suis avide de connaissance mais la puissance que peux dégager mes sorts me fait peur. Qui n’a pas ressenti cette sensation de surpuissance en voyant tomber les monstres à 10 mètres de vous ? Il me faut rester humble devant cela, les combats ne sont jamais gagnés. Ma concentration doit être maximale pour réussir et l’erreur fatale survient facilement. M’entraîner, le secret est ici. Mes incantations doivent devenir des reflexes, l’hésitation n’est plus permise.
Mon apprentissage sera long et je ne peux plus avancer dans les contrées de Katan sans prendre des risques démesurés. Il me faut trouver un nouveau terrain de chasse. C’est à partir de ce constat que je décide de partager mon temps entre Lasky et Horizon. Je reviendrais chez moi lorsque je serais prêt à relever les défis qui m’y attendent.
Mes voyages sont de plus en plus long mais les contrées de ces régions dégagent tellement de vie que l’on se prendrait presque à oublier qu’elles sont aussi infestées de monstres que du coté de Katan. Les forêts de Lasky sont si flamboyantes et les prairies d’horizon tellement vertes…. C’est au cours de ses pérégrinations que je commence à sentir l’intérêt de partager, discuter avec d’autres aventuriers. Je découvre par là les différences entres les races qui peuplent cette terre. Comme il est dommage que si peu d’alliance se produise. Nous sommes si forts à combattre ensemble.
Ma vie est alors rythmée par les missions et les ballades découvertes où je fais des rencontres impromptues. La plus part ne dure que le temps d’un combat, voir plusieurs mais une restera solide jusqu’à ce jour encore.
C’était au détour d’une mission dans les mines de sel. Zone apparemment ardue à la vue du nombre d’aventuriers qui venaient s’y battre. Etonnement chacun semblait, encore une fois, combattre seul lorsque, sans un échange, presque naturellement, je fis corps avec une dresseuse qui profitait de la surpopulation de monstres pour éduquer des familiers. De cette rencontre impromptue naquit une amitié qui subsiste encore aujourd’hui et ceci malgré la divergence de notre évolution au fil du temps.
Durant cette période, ou nos forces et puissances respectives étaient proches, nous avons largement écumé les zones de bataille sans jamais se soucier des risques pris. Cette période d’insouciance me fit du bien. Nous ne pensions plus à la guerre qui était en cours. Comme 2 adolescents, nous nous amusions.
Lujona, si un jour tu lis ces lignes, merci pour ces moments, qui m’ont permis de prendre du recul et oublier un peu mes séances d’entrainement intensives et garder foi en la race humaine.


Chapitre 5 : Faisons corps

Par la bouche à oreille, j’ai découvert l’existence de lieu bien particulier que nous nommons les donjons. Le premier d’entre eux se situe au nord-ouest de la ville d’horizon. Pris par la curiosité, j’avais déjà pénétré à l’intérieure histoire de voir par moi-même. Quelle sensation étrange. Nous sommes enfermés, presque sans possibilité de manœuvre tant les couloirs sont rétrécis. De ces premières expériences naquit une certitude. Seule l’alliance entre aventuriers peut nous permettre de vaincre en ces lieux malsains.
Depuis quelques temps, j’avais découvert que nous ne possédions pas tous les mêmes pouvoirs et ceux que j’enviais le plus étaient sans aucun doute les soigneurs et les guerriers.
Les premiers car ils maîtrisent la vie et savent par la magie décupler nos forces. Les seconds de part la faculté de résister aux coups des monstres. Que dire de mon cas à coté de cela. Je me dois de toujours préparer mon assaut, vérifier mon placement et anticiper le moindre aléa….
Ce jour là, je pris la route du Temple du Clair de Lune, avec en tête de profiter de cette puissance. Une fois sur place, je me mis en quête d’aventuriers pouvant partager le même objectif. J’avais en tête de trouver un guerrier et un soigneur pour nous aider à avancer dans les méandres du donjon. Objectif qui fut rempli mais non sans difficulté. Avant de partir, nous nous sommes répartis les rôles.

Le parcours était osé. A chaque recoin, nous rencontrions des montres d’une agressivité extrême. Nous devions tous être inconscients d’oser avancer si loin dans les couloirs. Et que dire des combats. Comme il est difficile de se battre en groupe où chaque geste de l’un influe sur le combat et sur le comportement des autres. Ne pas oublier ses incantations, ne pas se tromper de sort, sous peine de sanction suprême. Durant ce périple, j’appris à me retenir mais surtout à ignorer certains sorts trop dangereux pour le groupe ou pour moi même.
Mais il n’en reste pas moins que cette expérience fût marquante. Par l’apprentissage que cela apporte de combattre en groupe avec des aventuriers soudés, par la découverte de montres possédant une puissance incomparable avec ce qu’il peut exister dehors.
    Que de combats en perspective avant de pouvoir reconquérir notre terre et rendre les armes en toute quiétude.
    Que de concession à faire afin de garantir la survie de tous.
N’oublions jamais que, face à ces montres, il nous faudra toujours rester humble et méfiant. Remplissons notre rôle et restons concentrer sur notre objectif premier sous peine de rentrer en ville à jamais marqué dans notre chaire.


Chapitre 6 : Drôle de rencontre

Depuis quelque temps, je me promène au grès de mes envies entre les contrées de notre monde et les donjons ne cherchant qu’à explorer le plus profondément possible notre terre aidant par si, par là les aventuriers que je croisse. C’est au cours d’une de ces promenades que je fis, sans doute, la rencontre la plus marquante de ma vie. Ma mémoire me jouant des tours, je ne pourrais plus vous situer correctement le lieu mais les faits restent tellement clairs dans ma tête…
J’avançais tranquillement sur ma monture à la recherche d’un terrain de chasse approprié lorsqu’un groupe de trois combattants attira mon attention. Ils ne semblaient ne rien craindre et enchaînaient les combats les uns après les autres sans jamais se reposer. Intrigué par tant de maîtrise et de force, je m’approchais d’eux afin d’étudier leur art du combat et là ce fut presque le choc. L’un d’entre eux faisait virevolter ces épées à une vitesse impressionnant et qui faisait à la fois envie et froid dans le dos. Mais le plus impressionnant était qu’il ne portait aucune armure pour se protéger et cela ne semblait visiblement pas le gêner.
Ces deux compagnons, j’en avais déduis qu’ils combattaient ensemble, faisaient un étrange ballai avec lui. Ils l’ignoraient complètement puis soudainement couraient vers lui pour l’aider dans un combat. Ceci me prouvait que ce farfelu était bien plus téméraire que résistant aux dégâts des montres.
J’avais à disposition une armure, trouvée non loin de là, que je devais vendre en ville sous peu. Mon cœur chevaleresque pris le dessus et j’offris cette armure à ce combattant intrépide et continua à combattre avec eux.

De ce jour, mes déplacements ne furent plus les mêmes. Je ne déambulais plus au hasard, mais nous avons pris l’habitude de nous retrouver régulièrement. Je fis donc plus ample connaissance avec ces aventuriers et au risque de casser des mythes pouvant s’être installés depuis, je tiens à les présenter tel qu’ils étaient à cette époque et qu’ils sont encore à ce jour.

Commençons tout d’abords par cet intrépide combattant sans armure. Mettre en maniement des épées et qui ose combattre sans armure ni bouclier. Cet aventurier se nomme Wodzoo. Dorénavant je ne le vois plus sans défense mais il est fidèle à lui-même. Il est toujours prompt à courir à travers le monde pour sauver veuve et orpheline, à se lancer des défis improbables… puis force de constater sa mission perdue à appeler à l’aide car perdu au plus profonds de nos terres, encercler par des monstres beaucoup trop puissant pour nous même à quatre.

Le second peut au premier abord paraître plus posé, calme. Mais la puissance conjuguée de son armure et de son bouclier lui permet de suivre Woodzo en n’importe quelque coin, mais aussi et surtout de s’interposer dès qu’il le faut entre nous et les montres. Quoique le nous est surement abusif car en vérité se serait plus entre moi et les montres. Cet aventurier au caractère en acier trempé se nomme Rickced et sera pour longtemps (ou toujours) le dernier rempart de notre groupe.

Finissons par le dernier membre de ce groupe. Dernier ou plutôt dernière car il s’agit d’une « collègue ». Portant fièrement sa hache posée sur son épaule, on pourrait le croire frêle et inoffensive de loin. Mais ne vous méprenez pas sur sa force qui lui permet de maitriser cette arme impressionnante. Pacredone est sans doute la plus calme des trois. Sans doute car du sexe opposé. Mais derrière ce calme, elle n’en reste pas moins toujours partante pour suivre les aventures de nos deux chevaliers servants. Un conseil tout de même : Si vous la croissez, ne l’énervez pas, vous pourriez le regretter.


Chapitre 7 : Anecdotes

Chacune de nos rencontres devient un jeu. Comme des gamins nous ne nous soucions plus de la guerre mais nous nous lançons des défis improbables donnant lieu à des situations pour le moins cocasses.

Savez-vous que malgré sa lourde armure, notre chevalier servant est un sprinteur hors pair. Je pense qu’à l’époque de cette découverte personne n’aurait pu le battre tellement ces jambes tournaient vite, tellement il fendait l’air, tellement il ….. fuyait au plus vite la bonne dizaine d’anges qui avaient décidés de lui faire la peau. C’était lors d’une expédition dans la région de Lasky près de marrée. Quelle crise de rire de voir ce roc, ce rempart devoir faire demi-tour aussi vite. Bon tout c’est heureusement bien terminé.

Savez-vous que cet intrépide Woodzo, si prompt à partir dans des contrées improbables et tout aussi prompt à nous appeler à la rescousse peu de temps après. Fort, oui mais résistant il y a des limites. Ainsi toujours dans la région de Lasky, il se mit en tête de me faire visiter la forêt obscure. Lieu que j’évitais jusqu’à présent loin d’être certain de pourvoir en réchapper. La suite de la visite me donna largement raison. Après avoir fait connaissance avec ces « gentils » petit lion, je due vite retourner en ville afin de parfaire ma garde robe salement amochée par les griffes de ces bébêtes.
Il sembla que cette expérience ne suffit pas à Woodzo, car il décida alors d’aller plus profondément dans cette forêt. Faisant fit de nos conseils à la prudence, il partit tout fier, espérant nous raconter à son retour son périple. Quelle surprise alors de l’entendre peu de temps après appeler à l’aide cerné et débordé qu’il était par des monstres.

Savez-vous que j’ai due apprendre à me méfier de mes propres compagnons afin d’éviter de me ruiner dans le renouvellement de ma garde robe. Outre l’aventure avec Woodzo, Rickced s’amusait aussi avec moi. Les faits remontent à l’époque ou nous allions régulièrement dans les bois des fées. Le jeu consistait à tuer le maximum et le plus vite possible ces anges nommés « Ailes brisées ». Bien sûr ma propre constitution ne me permettait pas de participer à ce concours. Je me contentais de rabattre ces anges vers nos guerriers non sans prendre quelques précautions d’usages. En effet, ils leur arrivaient « d’oublier » mon arrivée et donc de me laisser seule face au monstre. Bon seule mais pas jusqu’au bout sinon je ne pourrais être là pour vous relater les évènements…

Tout ceci me permet d’oublier ce qui se passe autour de nous et le pourquoi de nos combats. Mais il me semble que les choses sont en train de changer ou d’évoluer. Les missions se font de plus en plus rares. Quels sont donc les objectifs de nos dirigeants ?


Chapitre 8 : Illusions

Tous ces jeux ne m’empêchaient pas de continuer à parcourir le monde en solitaire et de le voir évoluer, voir changer. Les missions qui me sont confiées sont de plus en plus rares, comme si la guerre ne valait plus la peine d’être mener. Je ne ressens aucune stratégie globale dans les ordres reçus. La seule conclusion qui vient à moi est ma première déception. De guerre, il n’a jamais été question. Nous nous battons uniquement afin de maintenir un équilibre viable entre nous et les monstres. Notre rôle : Garantir le libre accès aux points vitaux de notre monde et faire de l’exploration pour découvrir de nouvelles ressources. Intégrer cette nouvelle donne fût un terrible changement pour moi. Tant de séances, d’heures d’entraînement pour me préparer au combat final pour rien. Mais cela ne fût rien à coté de l’autre changement.

Ce second changement apparut au détour d’un chemin. Confortablement installée sur ma monture, je parcourais au hasard les contrées de Lasky lorsque je fus attaquée. Et là, grande et horrible surprise, ce n’était pas par un monstre mais par un autre aventurier. Pas préparée à ce type de combat, je me résignai à fuir non sans me poser des questions. Pourquoi donc se battre entre nous ? N’y a-t-il pas assez à faire avec les montres qui peuplent notre monde ? Les réponses ne furent pas longues à trouver. Faute d’objectif permettant de fédérer tous les aventuriers, la nature humaine a repris le dessus. Soif de pouvoir, Soif de force. Soit de reconnaissance, Soif d’arrogance. Tous ces défauts refonts surface et plus jamais mes promenades ne furent comme avant.

Il me faut maintenant me méfier de mes congénères. Surveiller leurs déplacements afin d’anticiper une éventuelle attaque. Je surveillais parfois de loin des combats, ce qui me permis d’identifier un phénomène interressant. Il arrive souvent qu’un des deux combattants se retrouve peu de temps après le début du combat avec une aide bienfaitrice. Ce que je me mis à appeler l’effet du « Clan ».
Certains aventuriers se sont regroupés pour se partager des objectifs de vie et surtout se promettre entre aide en toutes circonstances. Ces clans semblent de multiplier à un rythme allucinant. Certains se défient ouvertement donnant lieu à des combats sans merci et plus le temps passe, plus je me dis que ma survie passe par l’intégration ou la création d’un clan.

Mais comment la trouver, comment l’intégrer ? Quelles en seront les contraintes ?

Ceci est une autre histoire…
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Re: Découverte et déillusions

Messagepar rouletabille » Ven 19 Juin 2009 14:26

Livre 2 : La puissance des ombres


Chapitre 1 : Un nouveau couple.
Depuis le début, ma fidèle tortue ma rendu bien des services. Nous avons combattu ensemble pour le meilleur ou le pire. Je ne compte le nombre de combat où ils nous a fallut rebrousser chemin ni ceux qui se terminaient par une belle vistoire.

Mais mon entrainement aidant, j’ai maintenant gagné en contrôle et en puissance. Même si je commets encore des erreurs, ma tortue n’arrive plus à garder le contrôle des monstres. Ceux-ci se retournent trop souvent vers moi. Or il m’est impossible de ressister à ces assauts. Je ne dois de gérer un nouveau compagnon si je souhaite continuer à progresser plus profondément dans nos contrées.

Je ne me suis encore jamais préoccupée du dressage de nos compagons. Il me faut donc trouver des informations m’indiquant comment les trouver et les éduquer. Quel désespoire lorsque je comprends que ma quete sera longue et incertaine. Même les dresseurs les plus réputés échouent lors de la capture du monstre. Et avant cette étape, il me faut identifier celui qui a le potentiel de devenir mon compagon.

Après de long moment de réflexion, mon choix se porte sur une fée rouge. En tant que monstre, elles possèdent une puissance d’attaque sans commune mesure mais surtout elles adoptent un style de combat proche du mien. Me voici donc en route à la recherche de celle qui pourrait m’accompagner dans la suite de mes aventures. J’abandonne mon entraînement afin de me concentrer sur cete unique objectif.

Je ne peux plus dire combien de temps j’ai passé à combattre ces fées afin de tester leur docilité. Combien de temps j’ai passé dans les mêmes régions car elles seules contenaient une concentration de fées me permettant d’augmenter la chance de réussite mais il est sûr que le désespoir ne gagnait. Il me semblait que tout ceci devenait irréalisable. Heureusement mes fidèles compagnons d’aventure restaien disponible pour me détourner de ma quête et m’attirer dans des jeux pour me changer les idées.

Quelle ne fut pas ma surprise et ma joie lorsqu’un jour où nous nous rejoignons, Woodzo me fit ce cadeau aussi impprobable que irréaliste. Durant toute cete période, il s’était mis en quete de cette fée afin de me l’offrir. Et il venait de réussir à passer toute les étapes. Sarvaltfar, c’est ainsi que je la nommaie, venait de me rejoindre et pas seulement dressée mais aussi éduqué e maîtrisant déjà les principaux sorts qui font sa puissance. Il me restait plus qu’à apprendre à la diriger, la connaître afin de mener des combats.

Très vite, je compris que mon choix était le bon. Mon nouveau compagnon possèdait une telle puissance que je devais le retenir en début de combat sous peine de la voir se blesser fortement. Mais j’avoue qu’à l’époque, j’etais comme ces enfants qui viennent de recevoir le cadeau de leurs rêves.
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